Tout le monde connaît les algues brunes, soit sur l’estran (la zone découverte par les marées), soit au fond d’un plateau de fruits de mer ! Ce sont ces algues noueuses, avec ou sans flotteurs qui ont illustré les étés de bien des enfants.

Traditionnellement récoltées pour des usages agricoles et médicinaux, les algues brunes possèdent des atouts majeurs pour le sol, comme engrais naturel, mais aussi pour les plantes, les animaux et les humains.

D’une très grande variété, les algues brunes sont connues sous le nom de laminaires, ou Kombu, de fucus ou encore haricots de mer.

Les algues brunes peuvent être récoltées par faible ou fort cœfficient, selon les espèces, en respectant toutefois les tailles et les périodes pour certaines laminaires, pour les haricots de mer et l’ascophyllum.

Il se trouve que vous mangez tous et toutes des algues brunes sans le savoir. Sans odeur, sans saveur et sans couleur, elles se glissent dans tous nos plats sous les numéros E400 à E405. Ce sont des extraits de laminaires (les alginates) utilisés dans l’agroalimentaire pour leur pouvoir stabilisant et gélifiant. Il est clair que ce n’est pas le meilleur de l’algue surtout quand on connaît les procédés d’extraction !

Cuisinés depuis longtemps en Asie, le kombu et le wakamé font partie d’une alimentation saine et équilibrée. Il ne tient qu’à nous d’en faire autant.

Les tanins des algues brunes possèdent de nombreuses propriétés thérapeutiques (antidiabétiques, antioxydants, antibactériens...), mais aussi des fibres, des sucres complexes, des minéraux, dont de l’iode en grande quantité. La prudence s’impose pour les personnes sensibles à l’iode.

En cuisine

Nous vous conseillons d’utiliser ces algues dans des bouillons, des sauces, des légumes cuits… en les ajoutant en petits morceaux dès le début de la cuisson. Les algues resteront croquantes ou fermes sous la dent, elles vous aideront à digérer tout en réduisant le temps de cuisson de votre plat.

Photo©Régine Quéva